L'histoire de Sen

Salut ! Alors en tant qu'auteur de ce grand roman déjà trèèèèès célèbre (20 visiteurs/6 milliards d'individus sur Terre), je me dois de vous présenter Katô !!!
Katô... Mon alter ego en version plus vieille et plus misanthrope genre Dr Kokomo et mr Katô.
A nous deux c'est la schizophrénie assurée !!
La miss veut devenir une GRANDE auteur et dessinatrice de BD.
Pour le moment elle griffonne sur son DEATH NOTE ses désirs et folies purement sadiques.
Je suis méchante, elle dessine t. t. bien.
Katô est donc l'illustratrice de Shinro.
C'est donc elle qui publiera ses dessins étant donné que je n'ai pas de scan.

Mais comme je suis pas méchante voici un illu' de Katô qui se représente comme ce magnifique chat noir.
Mais elle vous expliquera toute seule son monde pervers et sado-mazochiste....
Sur ce ++ et je continue à taper lamentablement mon histoire

Kokomo

Après quelques minutes de raisonnement qui se voulaient logiques et rassurants, Sen sortit des toilettes et se mit en rang. Ca venait juste de sonner. Makoro discutait avec ses copains, Sen sourit et se dirigea vers Arane qui paraissait soucieuse.

-Mais qu’est-ce que tu as ?

-SEN !!! Qu’as-tu, toi ?! Tu as dû dire trois mots à Makoro-kun depuis le début de l’année, et voilà que tu hurles que tu le détestes. Makoro est peiné, tu sais il fait des efforts pour redevenir ton ami. Vas-t’excuser. Il garde encore de bons souvenirs de toi.

-On ne s’est dit que trois mots cette année alors je ne vois pas pourquoi je continue à lui inspirer de bons souvenirs.

-Ne joue pas la méchante. Et quel drôle de comportement tu as ! Toi d’habitude si neutre et renfermée. Tu as l’air d’un animal blessé. C’est stupide pour si peu. Et tu le sais.

-Oui… tu as raison… Je suis sur les nerfs, c’est tout.

Pourquoi ce garçon qu’elle n’appréciait plus depuis longtemps lui faisait cet effet là ?

Elle se dirigea vers lui en quête d’excuses.

-Navrée de m’être… énervée, je suis stupide. Je t’adresse mes plus plates excuses, Makoro-san.

-Ce n’est rien, Sen-chan, j’ai entendu dire que tu avais eu des problèmes familiaux.

Une explosion se fit dans la tête de Sen.

Ses problèmes familiaux ? Il n’y avait qu’Arane et Yoichi qui savaient et ils avaient toujours tenu leurs langues. Ni l’un ni l’autre ne pouvaient avoir dit quoi que ce soit. Non, ce n’était pas possible.

-Je…je…n’ai pas de problèmes familiaux Makoro-san. Le fait que je vive seule est-il un problème pour toi ? Et… ma famille ne te regarde… résolument pas.

Elle se détourna, chercha Arane pour lui poser la question. Arane ne pouvait avoir dit quelque chose, ni Yoichi. Ils étaient ses meilleurs amis !

-A…Arane… qu’as tu dis à…à… Makoro ? De ma famille…

-Mais enfin rien ! Quelle question ! Que t’a-t-il dit ?

-Qu’il «sait » que j’ai des problèmes et…

-Makoro se moque de toi ou dit ça en l’air, pour savoir. Ne te fâche pas avec lui, c’est idiot. Ne lui parle plus, laisse le en vrac. Aller déstresse un peu Sen !

 Sen ne desserra pas les dents de la journée.

En rentrant du lycée à 16 h alors que le professeur d’histoire était absent, Makoro revint à la charge.

Mais qu’avait-il enfin ? On était fin octobre et il ne lui avait quasiment pas adressé la parole depuis le début de l’année.

-Hey Sen-chan ! Tu rentres avec moi ?

-Euh…Arane rentre avec moi.

Ce n’était pas une réponse mais c’est le mieux de Sen.

-Arane ? Elle fait soutien tu ne savais pas ?

Il s’était informé. Elle l’avait seule avec lui. Ils étaient diaboliques.

-Euh… si tu veux. Mais je prends le R.E.R.

Remarque stupide. Makoro habitait à coté de la station où elle s’arrêtait.

-Moi aussi. On y va ?

Le trajet fut silencieux jusqu’à la gare. Sauf pour Makoro.

Makoro songeait que pour 18 000 yens il ferait n’importe quoi.

Séduire une autiste ? No problem !

Et pour le moment il se débrouillait bien.

Sen était tétanisé.

A lui les 18 000 yens !!

Salut alors je suis Kokomo (^A^) !!!
Je suis donc la magnifique auteur de cette grande œuvre d'art (^v^)...
Donc je vais raconter un peu ma vie là.
J'aime surtout faire part de mes découvertes :
En l'occurrence DENSHA OTOKO!!!!
Ou GARÇON DU TRAIN.
C'est t. t. kawaï, l'histoire est vraiment adorable et elle donne du courage et de la confiance en soi.
J'adooore.
Pour les fans de mangasses et autres geek il FAUT l'acheter !!

Sinon RANMA 1/2 ou l'histoire d'un mec qui quand il tombe dans l'eau froide devient une fille et quand c'est dans l'eau chaude redevient un mec. C'est fœhn !!! J'aime beaucoup.
Par contre inutile d'acheter l'anime est sur Dailymotion...

Voili voilou !!!
Sinon à tous les copains qui passent j'aimerais qu'ils me disent ce qu'ils en pensent de mon histoire (>°v°<)...

A plus !!!
         

-Sen-chan, ça va ?

Makoro Testue, la coqueluche masculine de la classe lui envoya un sourire charmeur.

-Oh. Makoro-san. Oui merci.

-Tu te mets avec moi en physique ?

-Euh…Arane…

-Ne te gêne pas pour moi Sen-chan ! Mets-toi avec Makoro-kun !

-Bien. Oui alors…

Makoro avait été un ami en maternelle. Mais il s’était éloigné et maintenant il n’y avait plus grand chose à lui dire.

C’était un jour d’expérience. Sen aimait bien ça mais Makoro gâchait un peu. Peu actif, il la regardait surtout faire et semblait éprouver un plaisir pervers à s’approcher, s’approcher… pour regarder l’expérience.

Sen n’aimait pas ça. A chaque offensive de Makoro, elle bougeait discrètement sa chaise pour s’éloigner.

Il la frôlait parfois et rien que cela faisait battre son cœur de frayeur. Elle ne le considérait plus comme assez familier pour pouvoir la toucher ou d’être si prêt d’elle.

Non il n’avait pas ce droit.

-Et bien Sen, à quoi penses-tu ?

Il s’était encore rapproché. Il l’avait appelée par son prénom simple. Ce n’était pas son droit.

Sen voulut faire reculer sa chaise pour fuir lâchement mais le mur derrière elle la coinçait.

Le loup en face d’elle sourit innocemment :

-Tu sais je ne mords pas Sen-chan.

Sen rougit. Elle détestait cela.

-Non… je sais mais…

Sen suait à grosse goutte. Elle détestait cela aussi.

Coincée et forcée à ne plus laisser passer aucune émotion, elle décida de faire comme si il n’était pas là. Exercice difficile lorsque l’on doit faire une expérience à deux.

Un exercice difficile que la sonnerie abrégea à son grand soulagement.

De peur qu’il la suive, elle courut se ranger devant la salle de japonais afin d’être seule durant la récréation. Au bout de deux minutes elle se trouva ridicule et descendit en lisant Sun Tzu, qui pensait que la finesse de la manipulation était un plus grand art qu’une belle bataille bien rangée.

Soudain elle eut l’impression que Makoro et elle avaient fait la guerre. Elle qui avait lu Sun Tzu vait fuit lâchement alors que Makoro, lui, avait comprit l’élégance de la manipulation et l’avait employé comme un maître. Mais pourquoi avaient-ils fait la guerre ? Seul Makoro devait savoir.

Une fois sortie du bâtiment, elle respira à fond et se dirigea vers Arane , quand une main se posa sur son épaule.

-Hey, Sen-chan !

Elle se retourna et poussa un hurlement de frayeur.

-Je… je te déteste !

Makoro la regarda fuir avec un sourire bienveillant sous lequel on pouvait déceler une pointe d'ironie.

Sen se réfugia aux toilettes et se calma. Ce garçon l’avait JUSTE touchée ! Ce geste n’aurait dû QUE la désorientée, elle n’aurait pas du péter un câble pour si peu ! Son calme rigide et froid sous lequel elle se cachait l’avait quittée si rapidement qu’elle en avait peur. Elle avait vu pire et il était temps qu’elle reprenne ses esprits.

Sen se leva à 5h du matin pour préparer son sac. Elle y glissa un bentô préparé la veille dedans et ajouta son livre d’étude de la société et son cahier de lettres classiques dedans. 5h15. Bon, le sac était prêt, il fallait aller à la douche. Elle prit ses vêtements et ouvrit la porte de la salle de bain. Une douche froide de 2min, puis de l’eau bouillante durant deux autres minutes et enfin, une minute d’eau tiède.   

Une douche de 5 minutes, montre en main, était l’un des grands symboles de la vie de Sen. Réglée et inchangée.       

 Elle s’habilla et réfléchit. Le petit déjeuner, prêt de la veille était composé d’un kaki, d’un yaourt, d’un œuf-coque, de deux tartines beurrées et d’un thé vert qu’elle allait faire sur le champ ainsi que l’œuf.

A 6h : Sen était prête pour le lycée alors qu’elle n’avait cours qu’à 8h. Elle avait une heure pour repasser ses leçons.

A 7h pile, Sen partit de chez elle pour aller au lycée en RER, à la station Hôkarû, elle prendrait Arane, sa meilleure amie, et son frère Yoichi puis, deux stations après, ils seraient arrivés. Dans le train, Hello lut un livre : l’Art de la guerre de Suntzu.

Hello releva la tête quand sa montre la bipa : « Station Hôkarû ». Sen sortit rapidement et se dirigea vers le magasin de journaux, Atama. Arane feuilletait un calendrier et son frère admirait religieusement les boîtes de Pocky.

-Salut Sen ça va ? s’exclama Arane.

Sen fit une courbette et répondit :

-Oui merci, et vous ?

Le frère et la sœur hochèrent la tête en souriant.

Arane était dans la même classe que Sen et Yoichi, qui avait un an de moins et sauté une classe, participait aux mêmes options que Sen.

-On y va ? »

Sen marchait vite et ses deux amis avaient souvent du mal à la suivre.

Sen ne flânait pas. Elle s’installa dans le train à la première place libre, puis ressortit son livre. Peu bavarde, Sen lisait beaucoup. Elle aimait particulièrement les livres d’histoires, les traités stratégiques et les romans policiers.

Quand la montre bipa, les trois amis sortirent du train puis de la station et se dirigèrent vers le lycée.

Sen rangea son livre dès qu’elle put apercevoir le long bâtiment blanc en forme de L.

Collège Meiji Tenno :

1440 élèves/12 classes de 40 élèves par niveau/45 professeurs/ 15 surveillants/ 60 personnes chargées de l’entretien/20 personnes à l’administration/ 1 médecin scolaire et 3 infirmières/

8h sonna. Hello monta en cours avec Arane sans dire mot et puis s’installa à sa place, au 3eme rang à droite, près de la fenêtre. Le cours de maths commença.

-Sortez vos cahiers. Nous allons corriger l’exercice p 57. Kuten, vous deviez me donner un devoir, je crois. Apportez-le.

-Oui senseï »

Sen était la première de sa classe avec une moyenne de 90/100.

Sen était une élève travailleuse, fermée et très sévère avec elle même.

Quand la sonnerie retentit, Arane vint la voir.

-Tu as réussi l’ex n°28 ? Je n’y ai rien compris. Yoichi m’aurait expliqué que c’est super facile s’il était là.